Gracieuse et Panache, un rosier pour maman
L’histoire :
Après avoir passé de très bonnes vacances au Lac de Saint Cassien, Gracieuse la mésange et Panache l’écureuil, retrouvent le chemin de l’école. Leur arbre est toujours là pour les accueillir. La cour de récréation est silencieuse. La rentrée des classes, c’est dans quelques jours, soupire Gracieuse...
Gracieuse est impatiente de revoir Vincente. Elle se cache dans un petit coin de la fenêtre et pépie pour attirer l’attention de Vincente.
Soudain Vincente l’aperçoit et lui fait un signe de la main. Gracieuse découvre Luc le petit garçon assis à côté de Vincente, qui lève tout le temps la main. Il fait rire les élèves. L’année commence bien, il va y avoir de l’ambiance se dit Madame Rose la maîtresse.
Pourquoi Luc pose-t-il toujours des questions se demande Vincente ? Elle va essayer de deviner son secret. Va-t-elle lui proposer son aide ? Va-t-il l’accepter? Deviendront-ils des amis ?
Cui, Cui, Cui, gazouille Gracieuse en allant tout raconter à Panache !
Page 9 :
Leur arbre est toujours là pour les accueillir. La cour de récréation est encore silencieuse.
La rentrée des classes, c’est dans quelques jours, soupire Gracieuse…
Gracieuse, toujours aussi bavarde interpelle Panache :
- Panache as-tu vu comment on a réussi à se faire plein d’amis en vacances ? Tout le monde était gentil avec nous.
- Oui c’est bien vrai. Nos vacances ont été joyeuses et riches en éclats de rire, répond Panache un peu ému.
- Et le petit chat crois-tu qu’à présent son maître va le gâter ? pépie Gracieuse.
- Mais bien sûr ! Son jeune maître a compris que son chat était un compagnon et qu’il a besoin d’être aimé…
Page 11 :
Ok Gracieuse, tu as le don de te faire des amis partout. Regarde avec moi. On est tout de suite devenu des amis. L’amitié c’est simple, il suffit d’écouter l’autre. Toi tu as eu besoin de mon aide car en tombant du nid tu t’es blessée. L’amitié est un feu qu’il ne faut jamais laisser s’éteindre.
- Oui mais si on allume le feu, notre arbre va brûler, s’inquiète Gracieuse.
- Mais non ! Le feu on l’a dans son cœur et dès que quelqu’un a besoin de nous ou tout simplement veut être notre ami, alors on laisse notre cœur s’embraser et on embrasse le nouvel élu de notre cœur.
- Embraser, embrasser, c’est le même verbe ça !
- Oui mais dans embraSSer il y a deux S, c’est plus doux à entendre et on offre du bonheur…