Gracieuse et Panache, quand je serai grand, je serai
L’histoire :
Vincente et Luc reprennent le chemin de leur classe. Vincente aime beaucoup Luc même s’il n’est pas toujours un camarade facile.
Luc adore Vincente qui lui a appris à lire. Il veut lui demander quelque chose et ne sait pas comment s’y prendre.
Gracieuse, la jolie mésange, s’est posée sur la branche de son arbre qui se trouve face à la fenêtre de la classe des enfants. Elle les observe. Ils sont assis au premier rang et discutent en toute complicité.
Gracieuse soupire d’aise. Ah ! Voilà une amitié qui rend heureux deux écoliers.
« Quand je serai grand, je serai pâtissier s’écrie Luc. Le meilleur pâtissier de la ville! Et toi, Vincente que veux-tu exercer comme métier plus tard ? »
Vincente se demande pourquoi il lui pose cette question ? Elle devine qu’il n’ose pas lui dire ce qu’il a sur le cœur. Que va proposer Luc à Vincente ? Gracieuse est trop loin pour écouter, d’autant plus que la fenêtre est fermée. Il fait froid.
Vincente et Luc finiront-ils par trouver un terrain d’entente?
Gracieuse a suivi Vincente et Luc au centre d’équitation. Elle a tout compris et tout entendu mais qui est cette fillette, Mathilde, qui parle à Luc comme pour le rassurer ?
Luc semble tout content. Que se sont-ils dit ? Ah la la ! Que les humains sont compliqués, soupire Gracieuse. Il lui faut trouver Panache et lui demander son avis. Tsi, tsi, tsi pépie Gracieuse toute joyeuse.
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Gracieuse, la jolie mésange, s’est posée sur la branche de son arbre qui se trouve face à la fenêtre de la classe de Vincente et de Luc. Elle observe les deux enfants. Ils sont assis au premier rang et discutent en toute complicité.
Gracieuse soupire d’aise. Ah ! Voilà une amitié qui rend heureux deux enfants. Vincente est fière d’avoir appris à lire à Luc et Luc est content de ses progrès en lecture.
Les enfants ont décidé d’offrir un rosier à leur maman mais pour cela il faut commencer par la bouture. …
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Tout au long du chemin, Luc est silencieux. Il voudrait proposer une invitation à Vincente et n’ose pas. Il ne sait pas comment il va s’y prendre. Et si elle se moque de lui ou si elle refuse ? Pourtant c’est tellement important pour lui ! Il l’attrape par le bras et tout rouge, en baissant les yeux, il lui demande :
- Je sais faire des gâteaux, je peux t’apprendre si tu veux.
- Bof, ce n’est pas difficile la pâtisserie. Maman n’a pas le temps d’en faire et du coup elle rapporte des desserts en rentrant le soir mais le dimanche, je l’aide à préparer un beau gâteau pour que le repas soit plus gai.